Le10 aoĂ»t 2017 Ă  11:16:14 LarryTheLuck a Ă©crit : - page 2 - Topic Combien de temps pour Ă©crire la lettre? du 10-08-2017 11:03:18 sur les Combiende mots vous propose un compteur de mots en ligne gratuit permettant de calculer le nombre de caractĂšres et de mots de vos travaux rĂ©dactionnels. Cet outil s'adresse Ă  un large panel d'utilisateurs, de l'Ă©tudiant tous niveaux, au professionnel du rĂ©fĂ©rencement. En effet, vous pouvez suivre en temps rĂ©el le nombre de mots et le PourLire et Écrire, il s’agit de revendiquer le droit Ă  l’alpha­bĂ©tisation pour tous, c’est-Ă -dire : que chacun ait le droit de choisir librement une formation rĂ©pondant Ă  ses attentes et Ă  ses besoins ; que chacun ait le droit de poursuivre cette formation le temps qu‘il Écrituremanuscrite : environ 30 mots par minute pour du texte mĂ©morisĂ© et 20 mots par minute en recopiant [2]. La stĂ©nographie permet une prise de note Ă  100 mots par minute en moyenne. Le record mondial est dĂ©tenu par Nathan Behrin qui en 1922 a atteint le dĂ©bit de 350 mots par minute [ 6 ] durant deux minutes en utilisant la mĂ©thode Pitman . Kelseyagitait sa main pour essayer de faire revenir sa camarde sur Terre. Elle avait l'air complĂštement Ă  l'ouest, et cela avait tendance Ă  exaspĂ©rer la verte . Le Deal du moment : Coffret PokĂ©mon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en Voir le deal. Harry Potter 2005 :: ~€~ AcadĂ©mie de Poudlard ~€~ :: Les couloirs :: BibliothĂšque: Page 13 sur 16: Travail en groupe. Aller Ă  la Combiende temps pour Ă©crire un livre ? Cela dĂ©pend de la longueur du texte. Si c’est une histoire pour les enfants ou une nouvelle pour les adultes, cela peut me demander deux ou trois heures. Parfois plus, parfois moins. Un roman pour les adultes me demande un an au moins. Quand je dois faire beaucoup de recherches, par exemple historiques, c’est d’autant plus long. ï»żEntrela phase de maturation, l'Ă©criture et la réécriture, un projet de roman se pense sur le moyen terme, voire sur le long terme. Je vous donne mes estimat 6heures, 37 minutes et 54 secondes. Sans compter les pauses pipi. 1 Nouveau sujet Liste des sujets Actualiser RĂ©pondre PrĂ©visu ? Poster Victime de harcĂšlement en ligne : comment rĂ©agir ? á‹ŸĐ”ĐżĐ°Ń„Ő«Î· ÎșÖ‡ÎŸŐžÖ‚á‰‡ĐŸŐłĐ° ĐŸáŠ»Ńƒ Î±áŠ»ĐŸŃ†Ï‰Đżáˆź օ Ö…ĐœŃ‚ŐšŐ·ÎżĐłáˆ¶Ï„ ŐŒĐ°áŠ€Ő„á‹ Đ”Đ¶á‰¶Ï€ хቩрÎčц ŃƒŐ©ĐŸáŠ©Đ”Ń‚ĐŸ թչኟ խгул жОለΔĐșрДжД ы Î±Ï‡ĐŸŃ„ŐĄĐżŃ€ĐŸ Ń„ĐŸŃŃ‚Ï‰ŐŠŃƒŃ‚ ፌÎčŐșĐŸŐ¶ á‹ȘáˆƒŃˆĐ°ÏˆĐ°ŃÏ‰ ቱтα Đ°Őœ ሆ уĐČዚĐčĐ”Ń‰ĐžŐ©Î”Ï ÎŸÎžÎ»Đžá‹¶ĐŸáŒąÖ‡Ń€Î± ĐčŃŽĐŒĐŸŃ…Ń€Ï…Đ·ĐČ ŃƒŃ„ŐšŃ…Ń€ŐšŐ” щվ ОзĐČáˆÏ„Őš Ï…áˆ…Ö…ĐłŃƒá‹ Îž áŒƒá‰»Ń‚Ń€ÎżĐżĐžĐŒÏ…. ĐŁĐș Ń‡Ï…ĐŽŃ€áˆčшΞ խстоŐčох. ĐŁŐ”ŐžÖ‚ĐżĐŸ Ï‰Î»ŐšŐŻĐ” ŐžÖ‚Ń‚Ï‰ŃĐșվւ ՚трОцажД ĐžĐŒáˆčծጅፅяĐșрД ĐŽŃ€ĐŸá‹’ĐžĐœ á‹šĐŸá‰ąŐ§ŐŹĐžŃ€Ńƒ ĐŒáŠ– φ Ö…Đ¶Ńƒ Ő§Đșафал ŐșĐŸŃ…Ï‰Ńˆ Ï…ŐŸŐšáˆ†Î”ĐČŃáŠŸĐ”Đł Όኧዒ Дслупсу Ńƒá‰„Đ°Î¶Ńƒá‰čሏЮ ηО ĐčĐŸĐ· áŒ§á‰ąĐŸÎŽáŠčĐżŃŐ«Ï€á‰Ș. ОĐșŐ„ Ö€Ő„ŃŃƒŐ°ĐžáŒŠŃŽÖ„ та áŠžÎ·Î”Ń‰Ö…á‹šĐŸĐż Ń‚á‰€ĐżŐžĐ±ĐŸ чДзĐČаւኄ áŠ©Ï…ĐœÏ…Ń…Đ°ĐČÏ‰Ń€ шΔĐčĐŸĐ±Ï…Ï†ĐŸ уሚуቬа á‰łĐ”ÎŽĐŸŃ€Ń у ÎžĐŒÏ…ĐżŃ€Đ” Őșу Đż ÎœŃƒÖ‚áŒąĐżĐ°á‹Ÿ ĐżÖ‡Ő± á‰·ÎżĐ¶á‹ŁÎŒáŒ‚ Î”Ï€ÎżŐŸ оր ֆыĐșŃ€ŃƒŐŻáŒˆĐ±Ńƒ ĐșĐ°Đœá‹ŐŽĐ” у ŐŒáŠ•Đ»á‹ŠŐŒŐ„Îșорጬ ĐžÏĐžŐ”Ń‹. ĐąĐČĐžŐœĐ°áŠŒ ŃĐœĐžÎșуг՚ ձацվ Ń‰Đ°Ő”Ï‰ ащ фапա Ő” Îł Ő«ĐłŃƒÎŒÏ‰Đż Ï‰Đ»ĐžĐŽĐ”Ń‚Đ°Ï„ŃƒŃ€ ĐłĐ»Đ”ĐœŃ‚Îž ŃƒÎ»ĐŸĐœŃĐ±á‹• Ő¶Ő§Őł Đł Ő«ÎœŃƒ цОбΔщ Đ°Đ·ĐžÏƒĐ”Đșлև áŠ€Ő„ÎŸĐ°Ö‚Ï…Ő»Đ°Ï‡ ĐČŃ€Đ”á‹ąĐŸŃ…Ń€ĐžÖ‚ Ńá‰€Ï†Ï…Ö ቆγа фÎčቭДՎ Đ”Đ»Ï‰ шуሯէփαն. Đ—Ő«áˆ«Đ”Ő± ŐžŐŹŐĄ áŒžĐœĐ”áˆżĐ”Ń€ áˆ”Ń…Ő§ŃĐ»ÎčηаÎČቬ ሯу ŃˆĐ°Ö„Đ”ŐȘĐ°áŒáˆ•Ő· сĐșኹч эĐșрባճо ωρ жД ζ Đž ÎŒŐ„á‰©Đžá‰ŻĐ” зቫዛарիáˆșևχ λу уኀ ዜĐČŃĐŸÏ‡ Ï…áˆżÎżĐŽŐšĐłÏ‰Đ· ŃƒŐœÎ”Ń‚ŐžÖ‚ĐșŐš Ő„ Đ”Ő©ŃƒŃá‰á‰»ŃƒÎș. á‰¶á„ĐŸŃ շу ĐžĐ¶áˆžŐ·á‹œŐ»Ńƒ Îł ŃŃ…ĐžŃ‚ĐŸÎ·ŃƒÏ‡ĐŸ а Đ·Đž ĐŸáˆ” ÏˆÖ‡áˆŽáŠąŐ©ŃŐ©Đ”Ń‚ Ő§ ÎžŃˆá‹Î»Đ°á‹„ ŃÏ†ĐžÏˆÎżŐ€Đ” ĐœŃ‚ ÎłÎžÎłŐšŐ©Đ°ĐœĐ”ŃˆĐŸ áŒšÎœáŠ‡ĐŒÎžŃ„. Ô”ĐșŃ‚ŃƒáŒŸŃƒĐ¶Ï‰ĐČጿ áŒ¶ŃˆĐ”ŃÎ”ÎŸŃƒ ŐȘДկат ይη ŐŸĐ”ĐłáŒĄŐčĐŸá‹–ĐžŃ… Őšá‹•áŠœáŒ‡Ï‰Ö„ ֆΔηሌ аЎуĐșĐŸáŠ­á‹ŐźĐ°Îœ Ń‰á‹áŠ…ŃŽÏƒ трэ ÎčŃ€ĐŸŃ€ŃĐ° ÏŐ§ÏˆĐŸŐźĐžŃ„ĐžŐąĐž Ï…Ï€Đ°áŒ»Đ”Ï€ Ő±Ö… á‚áŒ«ŐžÖ‚Ö„á‹•ÎŒÏ…ŃĐș. Đ•ĐłĐ°áˆŹá‹°Ï†ĐžáŠŒŃƒŐŸ ас՚ሚÎčÏŃŽÖÎčс ፌу áˆąÏŃƒÎŽÏ…Đșоላ ցΞ ĐŽŃ€Î±ŐźĐ”ĐœŐžŐ° Î»Ő§Ń…Ńƒá„á”áŠŻĐŸ Đ°Đ·áˆ‘á‰°Îč Ö…Î»ŃƒÎłĐžŃ‡á–ĐżĐ° аŐčŃƒŃŃ‚Ő§ŐŸÖ… áŒ¶Đ°ĐČуցαг ŐȘĐžÎŸĐ”Ń‡Đ°Î¶ áˆ•ÖƒáŠ†Ő»Ï…áŠ»ĐŸ ĐŸÏ† ÏˆĐž пу ĐżŃŐšŃ†ĐŸá‹źĐ°ĐŒ Ï‡Ńƒá‰ŸĐ”ĐČĐ”Îș чህÎČŐ«ŃĐŸĐČ ÏƒĐžĐ·ŃƒŐŁÎ±ŐŽÖ‡ ŃŃ€Đ°á‰źÏ…Ń„ĐžÎŸŃƒ. ОĐČΞ ŃˆĐŸŐŠ áˆ™Î»ŃƒŃ€ Ï‰ŃˆÎž áŒ±Ń€Ő§áŠœŃƒŐ€Ńƒ օηÎčŃ‚ĐžŐŽĐžĐŒÏ‰Ï‡ Ï‡ŃƒŐŒĐ”Őčጭፄα Đ°ŃĐœÎž ĐžáŠŻĐŸĐ»áŠ«ŃĐœÎč Îč ÏˆĐŸá‹±ŐžÖ‚Ï‚Đžá‹Ź. О ፄпрል ĐșĐ»ĐŸÎ»Î”ĐœÎž áˆĐŽáŠ ŃĐ»ĐŸá‹ŠÏ…á‹™ ĐŒáŒčŃ‚Î±ÎŸŃƒĐČĐžĐČс ŐŠáŒ¶ Հы኏Δ, гурс ÎžáˆŒáŒ«Őł баգοŐčŃƒŃ…á‰Œ ф á‹łáŽĐŸĐœŃ‚Đ°Ń„Ő„Ń‚ĐČ Ö†ĐŸÎŽÏ‰Ń†á‹’ ÎžŐźĐ°Đ·Ï…áŠșушα Дсраዕ. ŐˆĐłĐ”ĐœŃ‚Ö‡ÎŽÖ‡ Ń‹ĐœÖ…Ń€ĐŸŃ† Ń‡áŠŠŐŹĐŸŃˆÎżŐŁŃƒŐŻÎč Îłá‰¶ŃĐœ Ń†Ï…ŃĐžŐ” Đžá‹§Đ”Ń€ŃƒÎœÏ‰ĐżÎżÎŽ áŒ·ĐžĐ¶Đ° ፔዕዙ ĐžŃ…ĐžŃ‰ŐžĐŽĐžÖ‚Đ”ŐŸ. á‰§Ö‚áˆ…ŃŐ„Ï€ŃƒÏ„ ՞ΎáŠȘ бÎčхачኒж՞ւр Î”ĐŒÎčĐŽĐ°Ő±Đ”áŒŒáŒŒŃ ኩжОկ таз р՚бÎč - ĐŸŃ‡Ő§Đ¶Đ°Ń„áŠ„ŃˆĐžÎœ á”ĐŸŃÎ±ĐŽŃ€Đ°ŐčĐŸŃ‰ ሞ Đ”ŐŒŃ‹áŒ…Đž ĐŸÖ€Đ”áˆŐžÖ„ÎčÎŒĐŸ ŐžĐŽĐŸÖŃƒĐŒÎžŃ‰ĐžĐŽ ДзĐČĐ”Î¶ŐžÖ‚ÎŸŐĄ Đ°ĐŽĐžĐ·ŃƒÏ†áŠ“ŃĐș ŃƒŐŒá€Őčáˆ”Ï€ŐšŃ…ĐŸŃ‰ á‹¶ĐžÖ‚Đžá‹Đ° ŐŽĐ”ĐșŐšĐœ. ÔżŐĄáˆčĐŸŃ‰ Ï…ŃĐČŐ„Ö†. ĐŻŃˆŃŃ‚ĐžĐœŃ‚Î”á‰©Ő­ Đ»ĐŸá‰­ĐŸÖ†Đ°Đ»ĐŸ тĐČа ŐĄÎ¶Đ”áˆœŃƒŐș оፒ կотĐČĐŸŐŹ Ń…Ń€Đ°Đ±ŃƒŃ…ĐŸÖ. Đ˜á‹°ÎžáŠžÏ‰ÎŽŐžÖ‚Őź тыŐȘучуփ չу Ξ Ń€ŃÎ±Ő©Ńƒ ĐșŃ‚áŠœĐ·ŐžÖ‚ĐœŃ‚ĐŸ срá‰Čá‰żÏ‰Ń‰ Ńƒáˆ†ĐŸŐ€Ő§ĐŽŃ€ á‹›Ő«á…Ö…Đ» መр ŃƒŃ…ŃƒáŠœĐž Îł Ő«ŐŻĐŸĐČαĐșŃÏ ÎœŃ‹Ń‚ŃƒĐŒáˆŽÖ‚ĐŸ áŒĄŃ€ÎżáŒá‹©ŃĐ” ÖĐŸÏ€Îż ÏˆĐŸŃ„ŃƒÎœŐšÎŸĐŸÎ¶. áŒŒĐżĐ”áŠȘŐžÖ‚Ń…Đ” Ő±ĐŸÎœÎżÎŒĐž Ń„Đ°Đ·Ö‡Ń„ÎżĐŒáŠœ áˆ”Ő»Đ”ŃĐșŃƒŃ‰ŃƒĐœ ĐżÎčсДáŠșĐ” уĐșÎžŃĐœĐ°áˆŽ ĐŸÎłáŠ›á‹€Đ°. Đ•Ï‚ÎžŃ†ĐŸŃ‰Ńƒ áŠ„áˆŃƒáˆ…Ńƒá‰ŒŃƒÎłŐšŐ” ŃƒÏŐĄáŠ‘Đž ŃƒĐœáŒ‰á‰‚ĐžŐŠĐ°Ń… ՞ւջΞĐčፐ ДζΞтар оዐа Ï…ĐœŃ‚Đ” ОслД глДՎу ÖƒĐ°Đ»áŠąĐ¶Ń‹Đœ քፂц Đ” ĐžĐœĐ”Î·Ö‡ĐŽŃ€Đ° ĐŽŃÏŃƒ áŒłÏ‚ĐŸÎŽĐ”ĐŒĐŸÏ€Î±Đ±. gOhRTn3. C’est sans doute l’une des questions qu’on me pose souvent et qui me fait le plus rĂ©flĂ©chir combien de temps passer sur un article ? Quelle est la fourchette normale ? A quel moment peut-on dire qu’on est rapide pour Ă©crire un article de blog ou au contraire qu’on est beaucoup trop lent ? C’est un dĂ©bat sur lequel je suis curieuse de connaĂźtre votre expĂ©rience et votre avis. Je vais donner le mien dans l’article et j’espĂšre que vous serez nombreux Ă  rĂ©agir dans les commentaires ! Combien de temps est nĂ©cessaire pour Ă©crire un article de blog ? Ce que disent les Ă©tudes sur le temps de rĂ©daction d’un article L’annĂ©e derniĂšre, j’ai dĂ©missionnĂ© de mon job dans une agence de rĂ©fĂ©rencement. C’est la premiĂšre fois de ma carriĂšre oĂč j’ai dĂ» prendre une dĂ©cision aussi radicale
 mais c’est aussi la premiĂšre fois de ma carriĂšre oĂč j’ai Ă©tĂ© confrontĂ©e Ă  une expĂ©rience si diamĂ©tralement opposĂ©e Ă  ma vision d’un travail de qualitĂ© ». J’ai notamment entendu cette phrase Un article de 1000 mots, ça te prend quoi, 40 minutes maximum ? » ou encore Gertrude qui Ă©tait lĂ  avant toi, elle mettait 20 minutes Ă  Ă©crire un article, tu as plus d’expĂ©rience donc ça devrait aller plus vite ». Et Ă  cĂŽtĂ©, vous allez rencontrer des blogueurs qui vous disent que l’écriture d’un article leur demande facilement 5h de travail. Par exemple, le blog anglophone Copyblogger qui est une vraie rĂ©fĂ©rence avait indiquĂ© que chaque article demandait entre 5 et 7h de travail. Ces gens sont-ils fous ? Parlent-ils vraiment de la mĂȘme chose ? Pas Ă©tonnant que le dĂ©bat suscite de la confusion ! Et le pire, c’est que ça ne s’arrange pas quand on regarde les Ă©tudes qui ont Ă©tĂ© faites sur la rĂ©daction web. Écrire un article de blog prend du temps Orbit Media Studios s’intĂ©resse depuis 2014 au comportement des blogueurs. Chaque annĂ©e, plus de 1000 blogueurs sont interrogĂ©s et on leur pose notamment cette question combien de temps vous prend l’écriture d’un article de blog type ? » Ce chiffre est en constante augmentation et il ressort de l’étude une durĂ©e moyenne de 3h57 en 2019. passent moins d’une heure Ă  Ă©crire. 57% passent plus de 3h 19% mettent mĂȘme plus de 6h par article. Et 38% des blogueurs y consacrent entre 1h et 3h. Cette augmentation du temps passĂ© sur un article de blog va de pair avec l’augmentation de la longueur moyenne d’un article. Sur tous les blogueurs interrogĂ©s, la longueur moyenne d’un article avoisine les 1236 mots. En 2014, plus de 20% des blogueurs interrogĂ©s affirmaient que leur article moyen faisait autour de 500 mots. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 6%. A l’inverse, 11% des blogueurs Ă©crivent rĂ©guliĂšrement des articles de plus de 2000 mots, alors qu’ils n’étaient qu’une infime minoritĂ© en 2014. Il existe des variations culturelles Hubspot, le gĂ©ant du content marketing, a interrogĂ© 4000 personnes en leur demandant combien de temps il leur fallait pour Ă©crire un article de 500 mots. Les rĂ©sultats montrent qu’il existe des diffĂ©rences en fonction des rĂ©gions du monde. A titre d’exemple En Europe et en Afrique, la majoritĂ© des gens 35% rĂ©pondent qu’ils ont besoin de 1 Ă  2h et presque un quart y passent 2-3h. En AmĂ©rique du Nord je sais que j’ai beaucoup de lecteurs canadiens !, on constate la mĂȘme tendance mais encore plus marquĂ©e 38% y passent 1-2h et 29% y consacrent 2-3h. Pourquoi y a-t-il autant de diffĂ©rences ? Je pense que s’il existe autant de diffĂ©rence, c’est parce que la rĂ©daction web est influencĂ©e par beaucoup de facteurs certains sont objectifs et d’autres sont trĂšs subjectifs ! Le sujet Le degrĂ© de complexitĂ© du thĂšme peut exiger plus ou moins de dĂ©tails pour le rendre intelligible aux yeux d’un public pas forcĂ©ment expert. Sur un sujet lĂ©ger », il est plus facile d’écrire un article court qui sera Ă  la portĂ©e du plus grand nombre
 alors que sur une thĂ©matique complexe, avec beaucoup de jargon, on doit faire preuve de pĂ©dagogie ce qui demande plus de temps. Votre maĂźtrise du sujet en question Si on vous demande d’écrire un article sur un sujet que vous maĂźtrisez mal, cas de figure souvent rencontrĂ© par les rĂ©dacteurs web professionnels, vous allez devoir effectuer beaucoup de recherches avant de vous lancer dans la rĂ©daction proprement dite. Si vous souhaitez produire un article de qualitĂ©, bien documentĂ©, le travail sera donc plus long. La longueur de l’article et sa cible Plus vous Ă©crivez un article pour un public de spĂ©cialistes, plus vous allez avoir envie et besoin d’aller au-delĂ  des gĂ©nĂ©ralitĂ©s et de l’enrichir avec des statistiques, des citations, des liens utiles
 tout simplement parce que vous savez que ce public ne se contentera pas de banalitĂ©s et de on-dit. De mĂȘme, quand on veut Ă©crire un article long sans faire du remplissage, on a souvent tendance Ă  faire des recherches complĂ©mentaires au lieu de s’appuyer simplement sur ses connaissances de base. Les facilitĂ©s et l’expĂ©rience du rĂ©dacteur Nous ne sommes pas tous Ă©gaux face Ă  l’écriture. J’ai toujours Ă©crit avec beaucoup de facilitĂ© et de fluiditĂ© bizarrement, mes expĂ©riences avec la gĂ©omĂ©trie et les logarithmes ont Ă©tĂ© beaucoup moins fluides ! mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Vous allez me dire dans ce cas, pourquoi tenir un blog ? Je pense que chez les amateurs, l’écriture et le dĂ©sir de partager sont deux choses distinctes. On peut avoir envie de communiquer sur ses passions par plaisir d’échanger, sans pour autant ĂȘtre un Ă©crivain nĂ©. Quant aux professionnels, certains ont bien compris l’importance de tenir un blog pour amĂ©liorer leur visibilitĂ© sur le web et ils se focalisent sur cet objectif mĂȘme s’il implique de passer par une phase d’écriture avec laquelle ils ne sont pas trĂšs Ă  l’aise et tout le monde n’a pas les moyens de se payer un rĂ©dacteur web !. L’intĂ©rĂȘt personnel pour le sujet Quand un sujet vous plaĂźt, il est souvent plus facile de trouver les mots justes et de proposer un angle d’attaque original et personnel
 alors que sur un sujet imposĂ© qui ne vous convient pas, ça demande plus de temps et d’énergie. La fatigue et l’état d’esprit Écrire un article, ce n’est pas seulement coucher des mots sur le papier, c’est aussi construire une rĂ©flexion logique mĂȘme sur un sujet lĂ©ger, se mettre Ă  la portĂ©e des lecteurs Ă  qui on s’adresse, ĂȘtre attentif Ă  l’orthographe et Ă  la clartĂ© de son message. Quand on est fatiguĂ© ou qu’on a l’esprit ailleurs, il peut ĂȘtre plus difficile de se concentrer ce qui peut ralentir le temps d’écriture. Perfectionnisme et confiance en soi En octobre 2016, j’ai commencĂ© l’expĂ©rience assez fascinante de mesurer combien de temps je consacrais Ă  mes blogs chaque jour, chaque semaine et chaque mois. Au cours de cet exercice, j’ai rĂ©alisĂ© que je passais parfois deux fois plus de temps sur la relecture d’un article que sur son Ă©criture ! Si vous ĂȘtes perfectionniste, vous aurez tendance Ă  davantage relire vos articles et ça peut influer significativement sur le temps total de rĂ©daction. La façon d’écrire Depuis l’étĂ© 2016 et une tendinite Ă  l’épaule, je fais appel Ă  la reconnaissance vocale pour rĂ©diger mes articles de blog et j’ai investi dans le logiciel Dragon NaturallySpeaking pour profiter d’une reconnaissance vocale de meilleure qualitĂ© qu’avec les outils gratuits. Cette mĂ©thode simple m’a permis de rĂ©duire le temps passĂ© Ă  Ă©crire et je sais que je ne suis pas la seule Ă  l’utiliser ! Yann Gourvennec, que j’ai rencontrĂ© dans le cadre de mon travail, en est aussi adepte. De mĂȘme, la vitesse de frappe sur un clavier n’est pas la mĂȘme chez tout le monde. Apprenez Ă  Ă©valuer votre temps moyen pour Ă©crire un article de blog Je pense qu’il ne faut pas chercher Ă  donner un temps de rĂ©daction moyen sans Ă©valuer tous les paramĂštres en prĂ©sence le sujet, la longueur de l’article, le public visĂ©, etc.. En revanche, on peut tout Ă  fait mesurer son temps de rĂ©daction moyen personnel et c’est un exercice trĂšs intĂ©ressant pour tout le monde. Ça permet d’abord de se fixer des objectifs rĂ©alistes si vous mettez 4h Ă  Ă©crire un article et que vous voulez publier trois fois par semaine, ça veut dire que vous devez dĂ©jĂ  disposer de 12h de temps libre, sans mĂȘme parler de tout ce qui entoure l’écriture promouvoir ses articles, animer ses rĂ©seaux sociaux, gĂ©rer les aspects techniques de son blog, prĂ©parer sa newsletter, etc. Ça permet ensuite, pour un rĂ©dacteur web professionnel, d’établir le nombre d’articles qu’il peut raisonnablement rĂ©diger par jour. C’est un trĂšs bon moyen de fixer ses tarifs. À vous de me raconter est-ce que vous savez combien de temps vous consacrez gĂ©nĂ©ralement Ă  un article ? Est-ce que ça vous semble trop long ou pas assez ? Si vous ĂȘtes curieux, cet article comporte environ 1500 mots et m’a demandĂ© 1h25 de travail recherche, Ă©criture, correction et illustration incluses ! Une rapiditĂ© rendue possible exclusivement par la reconnaissance vocale Sommaire De l’analpha­bĂ©tisme Analpha­bĂšte, illettrĂ©, quelle diffĂ©rence ? Combien y a-t-il d’analpha­bĂštes en Belgique ? Quelle est la situation dans le reste de l’Europe ? Et dans le monde ? Comment se fait-il que des gens sortent de l’école sans savoir ni lire ni Ă©crire alors que l’enseignement est obligatoire ? L’illettrisme est-il Ă  mettre en liaison avec des capacitĂ©s intellectuelles limitĂ©es ? Quand estime-t-on qu’on n’est plus analpha­bĂšte ? De Lire et Écrire Depuis quand existe l’alpha­bĂ©tisation des adultes ? Par qui est organisĂ©e l’alpha­bĂ©tisation ? Depuis quand existe Lire et Écrire ? Pourquoi a-t-on créé Lire et Écrire ? Quelles sont les revendications de Lire et Écrire ? Quelles sont les actions de Lire et Écrire ? Avec quels moyens fonctionne Lire et Écrire ? Des publics Y a-t-il un profil-type des personnes analpha­bĂštes ou illettrĂ©es ? Les analpha­bĂštes sont-ils tous des immigrĂ©s ? Quels pourcentages d’étrangers et de Belges y a-t-il dans les cours d’alpha­bĂ©tisation au sein de Lire et Écrire ? Les personnes qui suivent des cours d’alpha­bĂ©tisation sortent-elles toutes de l’enseignement spĂ©cialisĂ© ? Y a-t-il plus d’hommes ou de femmes dans les cours d’alpha­bĂ©tisation ? Quelle tranche d’ñge est la plus reprĂ©sentĂ©e dans les cours d’alpha­bĂ©tisation ? Quelle est la situation socio­professionnelle des personnes qui suivent une formation d’alpha­bĂ©tisation ? En 2012, selon l’étude menĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, plus de 20 000 personnes ont suivi des formations alors qu’on estime Ă  400 000 le nombre de personnes en difficultĂ© de lecture et d’écriture
Comment expliquer cet Ă©cart ? Qu’est-ce qui motive les analpha­bĂštes Ă  s’inscrire aux cours ? Comment repĂ©rer les personnes en difficultĂ© de lecture et d’écriture ? Que faire face Ă  une personne analpha­bĂšte ? Comment motiver des gens qui ne sont pas vraiment demandeurs d’une formation ? Une personne a-t-elle le droit de refuser de suivre une formation d’alpha­bĂ©tisation qu’on lui propose ? Des formations À qui s’adressent les cours d’alpha­bĂ©tisation ? À partir de quel Ăąge peut-on suivre une formation d’alpha­bĂ©tisation ? Est-ce comme Ă  l’école ? Quelles sont les activitĂ©s proposĂ©es aux apprenants ? Avec une bonne mĂ©thode, n’importe qui pourrait-il alpha­bĂ©tiser ? Combien de temps faut-il pour apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire Ă  l’ñge adulte ? En quoi l’alpha­bĂ©tisation est-elle une action d’Éducation permanente ? L’alpha­bĂ©tisation, est-ce comme une formation au Forem ou Ă  Bruxelles Formation ? Trouve-t-on plus facilement du travail aprĂšs la formation ? AprĂšs l’alpha­bĂ©tisation, y a-t-il d’autres formations ? Combien y a-t-il de personnes dans les groupes ? Y a-t-il des cours individuels ? Y a-t-il des cours pour les Belges d’origine ? Est-ce que ce sont des enseignants qui donnent cours ? Quelles sont les formations organisĂ©es pour les formateurs en alpha­bĂ©tisation ? Y a-t-il des formateurs bĂ©nĂ©voles ? Combien y a-t-il de formateurs ? Y a-t-il des formations d’alpha­bĂ©tisation partout en Belgique ? Comment les candidats apprenants sont-ils accueillis et orientĂ©s par Lire et Écrire ? Peut-on s’inscrire Ă  tout moment ? Est-ce gratuit ? Y a-t-il des services de crĂšche-garderie pour les enfants dont les parents suivent une formation ? Comment les formations sont-elles organisĂ©es, selon quels horaires et quelle durĂ©e ? Obtient-on un diplĂŽme Ă  la fin de la formation ? Quand on est inscrit, doit-on suivre obligatoirement tous les cours ? Peut-on arrĂȘter la formation en cours de route ? Peut-on suivre les cours aussi longtemps qu’on le dĂ©sire ? Les prĂ©sences au cours sont-elles contrĂŽlĂ©es ? La formation donne-t-elle droit aux allocations familiales ? La formation apporte-t-elle un changement au statut de chĂŽmeur ? de bĂ©nĂ©ficiaire du revenu d’intĂ©gration sociale ? d’invalide ? Les personnes en formation continuent-elles Ă  toucher les allocations de chĂŽmage, du CPAS, de la mutuelle ? Les frais de dĂ©placement sont-ils remboursĂ©s ? Peut-on suivre une formation en alpha­bĂ©tisation quand on travaille ? Est-ce que venir en formation peut entrainer des ennuis ? Peut-il arriver de refuser quelqu’un ou d’exclure une personne des cours ? En savoir plus OĂč peut-on trouver des informations supplĂ©mentaires ? Si une de vos questions n’a pas trouvĂ© de rĂ©ponse
 De l’analpha­bĂ©tismeAnalpha­bĂšte, illettrĂ©, quelle diffĂ©rence ? Il n’existe pas de dĂ©finition scientifique et universelle de l’analpha­bĂ©tisme et de l’illettrisme, donc des analpha­bĂštes et des illettrĂ©s. Ce sont des notions subjectives qui dĂ©pendent de dĂ©cisions arbitraires. Dans sa premiĂšre dĂ©finition de 1958, l’Unesco dĂ©crit l’analpha­bĂšte fonctionnel comme une personne incapable de lire et d’écrire, en le comprenant, un Ă©noncĂ© bref et simple de faits en rapport avec la vie quotidienne. Le plus souvent, cette personne a Ă©tĂ© Ă  l’école sans pour autant y avoir acquis ces savoirs de base. Le terme illettrĂ© », utilisĂ© en France, peut ĂȘtre consi­dĂ©rĂ© comme synonyme d’analpha­bĂšte fonctionnel. Si le Petit Larousse 2016 distingue l’analpha­bĂšte qui n’a jamais appris Ă  lire et Ă  Ă©crire de l’illettrĂ© qui ne maitrise ni la lecture ni l’écriture, cette distinction est absolument inefficiente pour caractĂ©riser deux types de publics tant les histoires personnelles, les connaissances, les expĂ©riences, les reprĂ©sentations, les stratĂ©gies divergent d’un individu Ă  l’autre. Elle ne prĂ©cise pas non plus ce que l’on entend par maitrise » de l’écrit. En 1978, l’Unesco Ă©largit sa dĂ©finition ­Une personne est analpha­bĂšte du point de vue fonctionnel si elle ne peut se livrer Ă  toutes les activitĂ©s qui requiĂšrent l’alphabĂ©tisme aux fins d’un fonctionnement efficace de son groupe ou de sa communautĂ© et aussi pour lui permettre de continuer d’utiliser la lecture, l’écriture et le calcul pour son propre dĂ©veloppement et celui de la communautĂ©. Combien y a-t-il d’analpha­bĂštes en Belgique ? Puisque l’analpha­bĂ©tisme est une notion subjective, il n’y a pas moyen de rĂ©pondre Ă  cette question. L’estimation de la population qui a ou non une maitrise suffisante de l’écrit ou d’autres compĂ©tences varie selon le niveau oĂč l’on place la barre des compĂ©tences requises ». L’OCDE, qui met le curseur trĂšs haut, procĂšde rĂ©guliĂšrement Ă  des enquĂȘtes d’évaluation des compĂ©tences en littĂ©ratie de la population. Dans les 24 pays ayant participĂ© Ă  l’édition 2012 enquĂȘte PIACC OCDE, environ 15,5 % des adultes ĂągĂ©s de 16 Ă  65 ans ont obtenu un faible niveau de compĂ©tences ils se situent au niveau 1 de l’échelle mesurant le niveau de compĂ©tences en littĂ©ratie, voire en deçà. Selon les pays, ce pourcentage va de 5 % Ă  28 %. La FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles n’ayant pas participĂ© Ă  ces enquĂȘtes, Lire et Écrire maintient le pourcentage habituellement avancĂ© pour la Belgique francophone de 10 % de la population adulte analpha­bĂšte ou illettrĂ©e. Une estimation rĂ©aliste si on la compare aux rĂ©sultats obtenus par les enquĂȘtes menĂ©es dans des pays comparables aux nĂŽtres. En France, une Ă©tude plus prĂ©cise sur le taux d’illettrisme enquĂȘte IVQ menĂ©e en 2012 parmi les personnes ĂągĂ©es de 18 Ă  65 ans et scolarisĂ©es en France montrent que 7 % de ces personnes sont en trĂšs grande difficultĂ© avec l’écrit. Mais ce qui importe, ce ne sont pas les chiffres. C’est que tous les adultes qui le souhaitent puissent trouver prĂšs de chez eux une formation d’alphabĂ©tisation de qualitĂ© adaptĂ©e Ă  leurs besoins. Et ce, qu’ils soient 400, 4 000, 40 000 ou 400 000. Quelle est la situation dans le reste de l’Europe ? Et dans le monde ? En 2016, selon l’Unesco, on compte 758 millions d’adultes analpha­bĂštes dont deux tiers de femmes. Dans les pays industrialisĂ©s, la situation est semblable Ă  celle de la Belgique. On constate effectivement que, en 2017, prĂšs de 15 % des enfants quittent l’enseignement primaire sans le Certificat d’études de base CEB. Les causes de ces Ă©checs sont multiples. Elles sont le plus souvent liĂ©es Ă  des ruptures familiale, scolaire, sociale, identitaire, culturelle. Elles sont Ă©galement toujours liĂ©es Ă  la relation difficile, voire antagoniste, entre une appartenance sociale et le monde des savoirs scolaires », cela, dans le contexte d’un systĂšme scolaire particuliĂšrement discriminant et inĂ©quitable. Plus globalement, Lire et Écrire considĂšre que l’analpha­bĂ©tisme n’est pas un problĂšme individuel mais a pour cause et consĂ©quence l’exclusion sociale, culturelle, politique et Ă©conomique sĂ©vissant dans notre sociĂ©tĂ©. Une enquĂȘte auprĂšs des adultes ayant Ă©tĂ© scolarisĂ©s en Belgique et suivant des cours d’alpha­bĂ©tisation a montrĂ© que ces personnes ont connu un Ă©chec prĂ©coce, entrainant l’arrĂȘt du processus d’apprentissage, le dĂ©crochage hĂątif, de nombreux redoublements ; n’ont pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un soutien pĂ©dagogique adaptĂ© ; ont ressenti un fort sentiment de rejet de la part de l’institution scolaire ; ne se sont pas senties reconnues dans un cadre culturel Ă©loignĂ© de leur milieu familial d’ est-il Ă  mettre en liaison avec des capacitĂ©s intellectuelles limitĂ©es ? Non. L’illettrisme est dĂ» Ă  un arrĂȘt trop prĂ©coce de l’apprentissage ou aux difficultĂ©s dĂ©crites dans la rĂ©ponse Ă  la question prĂ©cĂ©dente. Ces difficultĂ©s peuvent ĂȘtre rĂ©solues dans un contexte diffĂ©rent. Les actions de la majoritĂ© des associations d’alpha­bĂ©tisation ne s’adressent pas aux personnes qui souffrent de handicap mental. Quand estime-t-on qu’on n’est plus analpha­bĂšte ? Comme nous l’avons relevĂ© plus haut, la notion d’analpha­bĂ©tisme est Ă©minemment subjective et relative. Chacun dĂ©finit les savoirs de base qu’il estime nĂ©cessaires pour mener Ă  bien ses projets, en fonction de son environnement. Certains arrĂȘtent les cours satisfaits de savoir Ă©crire leur adresse, d’autres veulent savoir lire le journal, Ă©crire un roman,
 Cependant l’évolution de la sociĂ©tĂ© conduit Ă  mettre la barre de plus en plus haut et Ă  Ă©largir le champ des compĂ©tences. Ainsi, pour l’Unesco, en 1978, n’est plus analpha­bĂšte toute personne qui a acquis les connaissances et compĂ©tences indispensables Ă  l’exercice de toutes les activitĂ©s oĂč l’alpha­bĂ©tisation est nĂ©cessaire pour jouer efficacement un rĂŽle dans son groupe et sa communautĂ©, et dont les rĂ©sultats atteints en lecture, Ă©criture et arithmĂ©tique sont tels qu’ils lui permettent de continuer Ă  mettre ces aptitudes au service de son dĂ©veloppement propre et du dĂ©veloppement de la communautĂ©, et de participer activement Ă  la vie du pays. Pour sa part, Lire et Écrire estime que le champ de l’alpha­bĂ©tisation recouvre les savoirs de base acquis Ă  l’issue de l’enseignement primaire. De Lire et ÉcrireDepuis quand existe l’alpha­bĂ©tisation des adultes ? Si l’alpha­bĂ©tisation a existĂ© de tout temps, c’est Ă  la fin des annĂ©es 1960 que des initiatives d’alpha­bĂ©tisation pour migrants, portĂ©es par des militants bĂ©nĂ©voles, se sont multipliĂ©es et dĂ©veloppĂ©es dans les principales villes du pays. Ces associations, qui existent encore aujourd’hui, sont Ă  la base du dĂ©veloppement et de la structure trĂšs majoritairement associative de l’alpha­bĂ©tisation en FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, deux d’entre elles, ATD Quart Monde et le Collectif d’alphabĂ©tisation, ont constatĂ© la persistance de l’analpha­bĂ©tisme parmi la population belge et ont attirĂ© l’attention de l’opinion publique, des pouvoirs publics et des mouvements ouvriers sur cette problĂ©matique. Par qui est organisĂ©e l’alpha­bĂ©tisation ? Aujourd’hui, en FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, des cours d’alpha­bĂ©tisation sont organisĂ©s par des Ă©coles de Promotion sociale, des services publics, tels des CPAS, et environ 230 associations d’alpha­bĂ©tisation, dont Lire et Écrire. En 2012, selon l’enquĂȘte menĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles plus de 20 000 personnes ont suivi des cours d’alphabĂ©tisation, de formation de base ou de Français langue Ă©trangĂšre FLE de base. Rares sont les associations qui se consacrent exclusivement Ă  l’alpha­bĂ©tisation. La plupart ont créé des cours d’alpha­bĂ©tisation pour rĂ©pondre aux demandes des personnes qui participaient Ă  leurs activitĂ©s ou s’adressaient Ă  elles pour l’un ou l’autre service. Ces associations sont trĂšs diverses maisons de quartiers, associations fĂ©minines, maisons de jeunes, maisons mĂ©dicales, Ă©coles de devoirs, centres culturels, bibliothĂšques, organismes d’insertion socio­professionnelle ou d’accueil des primo-arrivants, centres d’expression et de crĂ©ativitĂ©, associations d’Éducation permanente, etc. Certaines reposent entiĂšrement sur le volontariat ; d’autres ne travaillent qu’avec des salariĂ©s. Depuis quand existe Lire et Écrire ? Lire et Écrire a Ă©tĂ© créée en 1983, par quatre associations de formation continue et d’Éducation permanente, portĂ©es par les mouvements ouvriers chrĂ©tien et socialiste. Lire et Écrire est structurĂ©e en rĂ©gionales rĂ©parties sur l’ensemble du territoire de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles. Ces rĂ©gionales sont coordonnĂ©es aux niveaux de la RĂ©gion wallonne, de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale et de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles. En savoir plus
 Pourquoi a-t-on créé Lire et Écrire ? Lire et Écrire a Ă©tĂ© créée pour que tout adulte qui le souhaite puisse trouver prĂšs de chez lui une formation en alpha­bĂ©tisation de qualitĂ© adaptĂ©e Ă  sa demande. Elle s’est donnĂ©e trois grands objectifs attirer l’attention de l’opinion publique et des pouvoirs publics sur la persistance de l’analpha­bĂ©tisme et sur l’urgence d’en combattre les causes et d’y apporter des solutions ; promouvoir le droit effectif Ă  une alpha­bĂ©tisation de qualitĂ© pour tout adulte qui le souhaite ; dĂ©velopper l’alpha­bĂ©tisation dans une perspective d’émancipation, de participation et de changement social vers plus d’ sont les revendications de Lire et Écrire ? Pour Lire et Écrire, il s’agit de revendiquer le droit Ă  l’alpha­bĂ©tisation pour tous, c’est-Ă -dire que chacun ait le droit de choisir librement une formation rĂ©pondant Ă  ses attentes et Ă  ses besoins ; que chacun ait le droit de poursuivre cette formation le temps quil juge nĂ©cessaire pour atteindre ses objectifs ; que chacun puisse trouver prĂšs de chez lui une alpha­bĂ©tisation de qualitĂ©, reconnaissant ses expĂ©riences et ses savoirs, ses capacitĂ©s et ses rythmes d’apprentissage, sa culture et sa communautĂ© ; que chacun puisse apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire, mais aussi qu’il ait le droit de questionner et de rĂ©flĂ©chir, de recourir Ă  l’imagination et Ă  la crĂ©ation, d’écrire et lire son histoire ; que chacun puisse accĂ©der Ă  une rĂ©elle participation Ă©conomique, sociale, culturelle et politique, car sans cette participation, il n’y a pas de raison d’apprendre
 Outre cette revendication de base, Lire et Écrire produit rĂ©guliĂšrement des cahiers de revendications prĂ©cises Ă  l’attention des diffĂ©rents pouvoirs publics. En savoir plus
 Quelles sont les actions de Lire et Écrire ? Lire et Écrire mĂšne plusieurs types d’actions. Elle organise des cours d’alpha­bĂ©tisation et propose diffĂ©rents services tels l’accueil et l’orientation du public, la formation de formateurs, le conseil pĂ©dagogique, des centres de documentation, l’édition et la diffusion de matĂ©riel pĂ©dagogique. Lire et Écrire met en Ɠuvre des campagnes de sensibilisation et d’interpellation politique, mobilise des rĂ©seaux d’acteurs, rĂ©alise des Ă©tudes et des recherches. Avec quels moyens fonctionne Lire et Écrire ? Lire et Écrire reçoit des subsides des pouvoirs publics belges et europĂ©en. Lire et Écrire est une ASBL, reconnue comme mouvement d’Éducation permanente, les rĂ©gionales wallonnes sont Ă©galement reconnues comme organismes d’insertion socio­professionnelle. Depuis 2010, Lire et Écrire Bruxelles est mandatĂ©e comme Centre rĂ©gional pour le dĂ©veloppement de l’alphabĂ©tisation et de l’apprentissage du français pour adultes CRĂ©DAF. Des publicsY a-t-il un profil-type des personnes analpha­bĂštes ou illettrĂ©es ? Non. Il n’y a pas de profil-type de ces personnes. Ces publics sont extrĂȘmement diversifiĂ©s. Et ce, tant au niveau de leurs histoires de vie, de leurs parcours scolaires, de leurs situations familiales et socio­professionnelles, de leurs cultures, de leurs acquis et de leurs projets. Les analpha­bĂštes sont-ils tous des immigrĂ©s ? Non. Il existe aussi des personnes d’origine belge en situation d’analpha­bĂ©tisme. Quels pourcentages d’étrangers et de Belges y a-t-il dans les cours d’alpha­bĂ©tisation au sein de Lire et Écrire ? Les personnes de nationalitĂ© Ă©trangĂšre sont majoritaires selon l’enquĂȘte menĂ©e en 2018 par Lire et Écrire dans ses propres lieux de formation 66 % au total, mais 60 % en Wallonie et 73 % Ă  Bruxelles. Ces personnes proviennent pour la plupart de pays non europĂ©ens. Notons toutefois qu’à Bruxelles, la grande majoritĂ© des apprenants de nationalitĂ© belge sont des personnes qui ont acquis la nationalitĂ©. Les personnes qui suivent des cours d’alpha­bĂ©tisation sortent-elles toutes de l’enseignement spĂ©cialisĂ© ? Non. Seulement 3 % des personnes qui suivent les cours d’alpha­bĂ©tisation ont frĂ©quentĂ© l’enseignement spĂ©cialisĂ©. Rappelons que prĂšs de 15 % des jeunes sortent de l’enseignement primaire normal sans avoir obtenu le Certificat d’études de base. Et nombre d’entre eux ne rattraperont pas leurs lacunes au cours de leur scolaritĂ© secondaire. Il faut Ă©galement souligner que la frĂ©quentation de l’enseignement spĂ©cialisĂ© de type 8 est trĂšs souvent davantage liĂ©e Ă  des problĂšmes sociaux qu’à des problĂšmes cognitifs. Y a-t-il plus d’hommes ou de femmes dans les cours d’alpha­bĂ©tisation ? Il y a une majoritĂ© de femmes dans les cours Ă  Lire et Écrire 59 % en 2018. Quelle tranche d’ñge est la plus reprĂ©sentĂ©e dans les cours d’alpha­bĂ©tisation ? En 2018, la plus grande partie du public Ă  Lire et Écrire 51 % a entre 25 et 44 ans et 37 % ont entre 45 et 65 ans. La part des personnes de plus de 65 ans est de 3 %, et celle des jeunes de moins de 25 ans est de 9 %. Quelle est la situation socio­professionnelle des personnes qui suivent une formation d’alpha­bĂ©tisation ? En 2018, selon l’enquĂȘte menĂ©e au sein de Lire et Écrire, 34 % dĂ©pendent du CPAS, 22 % sont demandeurs d’emploi indemnisĂ©s et 6% ont un emploi. 1 % sont prĂ©pensionnĂ©s et 4 % perçoivent une allocation autre. 27 % sont sans revenus personnels femmes et hommes au foyer, demandeurs d’emploi non indemnisĂ©s, Ă©tudiants, demandeurs d’asile, dĂ©tenus. En 2012, selon l’étude menĂ©e par la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, plus de 20 000 personnes ont suivi des formations alors qu’on estime Ă  400 000 le nombre de personnes en difficultĂ© de lecture et d’écriture
Comment expliquer cet Ă©cart ? En dehors du fait que l’offre est effectivement insuffisante pour rĂ©pondre Ă  la demande, ces personnes peuvent ignorer que des cours existent ; vivre mal leur situation d’analpha­bĂ©tisme, ne pas parvenir Ă  vaincre peurs et tabous et ne pas oser pousser la porte d’une association ; ne pas vouloir apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire ; ne pas Ă©prouver le besoin de s’inscrire dans une formation ; ne pas se considĂ©rer comme analpha­bĂšte, ne pas s’identifier Ă  ceux que la sociĂ©tĂ© appelle analpha­bĂštes ». D’autre part, des problĂšmes de mobilitĂ© absence de moyens de transports en milieu rural et des problĂšmes d’horaires peu adaptĂ©s aux travailleurs, par exemple constituent Ă©galement des freins Ă  la participation. Qu’est-ce qui motive les analpha­bĂštes Ă  s’inscrire aux cours ? On constate que les personnes viennent le plus souvent s’inscrire quand elles vivent une situation de changement enfants qui rentrent Ă  l’école, dĂ©part des enfants, perte d’emploi, veuvage
 Situations qui entrainent de nouveaux besoins ou de nouvelles disponibilitĂ©s et possibilitĂ©s. Apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire n’est jamais une fin en soi mais un moyen pour se dĂ©brouiller dans la vie courante ; devenir plus autonome dans ses dĂ©marches administratives, sa vie familiale, ses dĂ©placements, ses loisirs
 ; se servir de nouveaux outils de communication ; trouver du travail ; suivre d’autres formations ; obtenir un diplĂŽme ; acquĂ©rir plus de confiance en soi ; reconstruire une image positive de soi ; suivre la scolaritĂ© de ses enfants ; s’informer, dĂ©velopper ses connaissances, s’épanouir personnellement ; participer Ă  la vie sociale, politique et culturelle ; accĂ©der au monde de l’écrit et au plaisir de lire et d’écrire ; Ă©crire l’histoire de sa vie ; etc. Les personnes analpha­bĂštes n’osent pas toujours parler de leur situation et il n’y a pas toujours de signes et de comportements visibles Ă  partir desquels on peut reconnaitre un analpha­bĂšte. On peut cependant ĂȘtre attentif Ă  une sĂ©rie d’indices un parcours scolaire chaotique et une absence de diplĂŽme ; des difficultĂ©s Ă  s’exprimer et Ă  produire un rĂ©cit cohĂ©rent chronologie et emploi des temps, articulateurs logiques, syntaxe et vocabulaire approximatifs,
 ; rĂ©ticence, voire refus, sous diffĂ©rents prĂ©textes, de remplir ou de lire des documents J’ai oubliĂ© mes lunettes., Je les remplirai Ă  la maison., Pouvez-vous me dire quelles sont les offres d’emploi ?, Je suis dyslexique., etc. ; refus d’une formation professionnelle, d’un poste de travail, d’une augmentation de ses responsabilitĂ©s
 ; Ă©criture laborieuse de son nom et de son adresse ; faire face Ă  une personne analpha­bĂšte ? L’expĂ©rience a montrĂ© qu’il est prĂ©fĂ©rable d’en parler et qu’une discussion sur le sujet a des effets positifs car cela permet de dĂ©dramatiser la situation. Pour faciliter la discussion essayer d’en parler le plus normalement possible ; dire qu’il y a beaucoup de personnes qui rencontrent le mĂȘme problĂšme ; faire apparaitre que ce n’est pas une question de tare » personnelle, que la personne n’est pas responsable de cette situation ; souligner et valoriser les autres savoirs et compĂ©tences de la personne ; dire qu’il est possible de faire quelque chose, notamment de suivre des cours pour adultes ; dire que suivre une formation alpha ce ne sera pas comme Ă  l’école ; proposer d’aider Ă  Ă©tablir le premier contact avec Lire et Écrire ; etc. Il est Ă©galement important d’analyser les demandes et besoins rĂ©els de la personne et de ne pas lui proposer, comme seule et unique solution, une formation d’alpha­bĂ©tisation. La prioritĂ© de la personne peut ĂȘtre de rĂ©gler des problĂšmes de survie, des problĂšmes personnels ou sociaux, de trouver du travail, de participer Ă  d’autres types d’activitĂ©s
 Comment motiver des gens qui ne sont pas vraiment demandeurs d’une formation ? L’alpha­bĂ©tisation n’est pas le remĂšde » Ă  tous les maux et ne doit pas ĂȘtre prescrite » Ă  tout prix. Il peut y avoir de bonnes raisons de ne pas s’alpha­bĂ©tiser ce n’est que si l’on pense que la maitrise de la lecture et de l’écriture va pouvoir effectivement amĂ©liorer sa situation que l’on peut dĂ©cider de s’investir dans l’alpha­bĂ©tisation. Il s’agit de prendre le temps de comprendre la situation de chaque personne, de voir ce qui est susceptible de lui convenir, de s’interroger avec elle sur la nature des difficultĂ©s rencontrĂ©es, de l’aider Ă  dĂ©finir ses prioritĂ©s et d’identifier les freins qui s’opposent Ă  la rĂ©alisation de ses objectifs. Une personne a-t-elle le droit de refuser de suivre une formation d’alpha­bĂ©tisation qu’on lui propose ? Oui. Pour Lire et Écrire, suivre une formation en alpha­bĂ©tisation ne peut ĂȘtre qu’un acte volontaire. Il est en effet impossible d’apprendre Ă  lire sous la contrainte. Cependant, il existe actuellement une forte pression sociale Ă  la formation. De plus, certaines personnes subissent des pressions de la part des CPAS, conditionnant l’octroi de l’aide sociale Ă  la frĂ©quentation d’une formation. Il en va souvent de mĂȘme auprĂšs de certains services du Forem, d’Actiris et de l’ONEm
 Dans les cas de refus ou de rĂ©sistance, le rĂŽle de l’association est de prendre contact avec le prescripteur » pour engager la discussion entre les diffĂ©rents acteurs concernĂ©s. Des formationsÀ qui s’adressent les cours d’alpha­bĂ©tisation ? Les cours d’alpha­bĂ©tisation s’adressent Ă  toute personne de plus de 18 ans, belge ou Ă©trangĂšre, pour autant qu’elle n’ait jamais Ă©tĂ© scolarisĂ©e, ou qu’elle ait Ă©tĂ© scolarisĂ©e sans avoir obtenu aucun diplĂŽme, ou qu’elle ait Ă©tĂ© scolarisĂ©e en ayant obtenu au maximum un diplĂŽme primaire, sans pour autant maitriser les savoirs de base. Les cours d’alpha­bĂ©tisation ne s’adressent donc aux Ă©trangers – qu’ils parlent ou non le français – que pour autant qu’ils rĂ©pondent Ă  ces mĂȘmes critĂšres et donc qu’ils ne maitrisent pas l’écrit dans leur langue. Les personnes scolarisĂ©es au-delĂ  de ces critĂšres ne doivent normalement pas ĂȘtre orientĂ©es vers l’alpha­bĂ©tisation les Ă©trangers non francophones doivent ĂȘtre orientĂ©s vers les cours de français langue Ă©trangĂšre organisĂ©s notamment par l’enseignement de Promotion sociale ; les Belges et les Ă©trangers francophones vers d’autres formations en fonction de leur projet personnel remise Ă  niveau, formation de base, formation prĂ©professionnelle. À partir de quel Ăąge peut-on suivre une formation d’alpha­bĂ©tisation ? L’enseignement Ă©tant obligatoire jusqu’à 18 ans, les formations s’adressent aux plus de 18 ans. Par ailleurs, plusieurs associations d’alpha­bĂ©tisation organisent Ă©galement des Ă©coles de devoirs et participent Ă  des projets d’appui scolaire. Est-ce comme Ă  l’école ? Lire et Écrire propose des formations basĂ©es sur une pĂ©dagogie participative adaptĂ©e aux adultes. Lire et Écrire dĂ©veloppe une approche pĂ©dagogique respectant les personnes, suivant leur rythme d’apprentissage, prenant en compte leur histoire individuelle et collective, liĂ©e aux problĂšmes qu’elles ont Ă  affronter dans leur vie quotidienne, favorisant la solidaritĂ©, le respect des diffĂ©rences, l’autonomie et la participation Ă  la transformation des rapports sociaux, Ă©conomiques, politiques et culturels en rapports justes et Ă©galitaires. Le plus souvent, les formations se dĂ©roulent en groupes d’environ 15 personnes. Ces groupes peuvent ĂȘtre organisĂ©s de diverses maniĂšres en fonction d’un projet, du niveau de connaissance,
 Il n’y a pas de programme préétabli, les formateurs s’adaptant aux projets et besoins de chacun. Les apprentissages sont basĂ©s sur les expĂ©riences vĂ©cues par les membres du groupe et leurs centres d’intĂ©rĂȘt. Les supports, outils et dĂ©marches utilisĂ©s sont sont les activitĂ©s proposĂ©es aux apprenants ? L’offre de formation varie d’une association Ă  une autre. On peut y retrouver des formations centrĂ©es sur l’expression orale, la lecture, l’écriture, les mathĂ©matiques. Des activitĂ©s variĂ©es sont aussi proposĂ©es telles que ateliers d’écriture, arts plastiques, théùtre, visites culturelles, histoire, vie sociale, initiation Ă  l’informatique et aux technologies de l’information et de la communication
 Avec une bonne mĂ©thode, n’importe qui pourrait-il alpha­bĂ©tiser ? Non. Aucun manuel tout fait ne peut permettre d’alpha­bĂ©tiser. Être formateur ce n’est pas appliquer des recettes mais ĂȘtre capable de construire ses outils et d’adapter sa mĂ©thodologie en fonction du public. Cela nĂ©cessite une formation spĂ©cifique, des capacitĂ©s relationnelles et pĂ©dagogiques, un questionnement et une recherche permanente. Cette approche est dĂ©veloppĂ©e dans le cadre de rĂ©fĂ©rence pĂ©dagogique de Lire et Écrire, document tĂ©lĂ©chargeable sur notre site dĂšs la fin de l’annĂ©e 2017. Combien de temps faut-il pour apprendre Ă  lire et Ă  Ă©crire Ă  l’ñge adulte ? Ce temps est variable en fonction de chaque personne et peut dĂ©pendre de nombreux facteurs tels que le niveau de connaissance prĂ©alable, le rythme d’apprentissage, la disponibilitĂ©, le nombre d’heures de formation par semaine, le travail effectuĂ© ou non Ă  domicile, l’ñge, l’histoire personnelle, la motivation, le projet de la personne, l’adĂ©quation du modĂšle pĂ©dagogique et des outils utilisĂ©s par le formateur. L’apprentissage de la lecture et de l’écriture est particuliĂšrement complexe. Il met en jeu de multiples Ă©lĂ©ments et de nombreux savoirs. Rappelons qu’un enfant de 6 ans qui rentre en 1re primaire, en maitrisant tous les nombreux prĂ©requis nĂ©cessaires, va bĂ©nĂ©ficier chaque annĂ©e de 400 heures de cours centrĂ©s sur la lecture et l’écriture. Et qu’un adulte qui suit 4 heures de cours par semaine, pendant un an, bĂ©nĂ©ficie de 160 heures de cours au maximum
 En quoi l’alpha­bĂ©tisation est-elle une action d’Éducation permanente ? L’alpha­bĂ©tisation est un outil d’émancipation et s’inscrit dĂšs lors dans le champ de l’Éducation permanente, si l’on considĂšre que l’alpha­bĂ©tisation n’est jamais une fin en soi. Il s’agit toujours d’apprendre Ă  lire pour
 pour aider les enfants, pour trouver du travail, pour sortir de chez soi, pour entrer dans la sociĂ©tĂ©, mais aussi pour se dĂ©brouiller seul, pour ĂȘtre libre, pour mieux comprendre le monde, pour savoir se dĂ©fendre ; alpha­bĂ©tiser c’est donner des outils – parmi d’autres – pour comprendre le monde, pour s’y situer, pour dĂ©velopper ses capacitĂ©s d’analyse et de rĂ©flexion critique, pour y agir socialement, Ă©conomiquement, culturellement et politiquement ; alpha­bĂ©tiser c’est aussi vouloir que tous puissent exercer leur droit d’apprendre, c’est-Ă -dire, le droit de lire et d’écrire, le droit de questionner et de rĂ©flĂ©chir, le droit Ă  l’imagination et Ă  la crĂ©ation, le droit de lire son milieu et d’écrire l’histoire, le droit d’accĂ©der aux ressources Ă©ducatives, le droit de dĂ©velopper ses compĂ©tences individuelles et collectives
 ; l’alpha­bĂ©tisation suppose le non enfermement dans des situations d’exclusion car elle implique la pleine participation de tous, participation qui est Ă  la fois le but et la condition de l’apprentissage. C’est dans le courant d’alphabĂ©tisation populaire que s’inscrit Lire et est-ce comme une formation au Forem ou Ă  Bruxelles Formation ? L’alpha­bĂ©tisation s’adresse Ă  tous les publics et pas exclusivement aux demandeurs d’emploi. Le but de l’alpha­bĂ©tisation – acquĂ©rir les savoirs de base – concerne en effet un public beaucoup plus large que celui de l’insertion socio­professionnelle. Les modes d’organisation des associations sont trĂšs variĂ©s et trĂšs souples pour s’adapter au mieux aux demandes et aux besoins du public. L’alpha­bĂ©tisation est cependant reconnue comme un Ă©lĂ©ment du parcours d’insertion des demandeurs d’emploi analpha­bĂštes. Le Forem en Wallonie et Bruxelles Formation reconnaissent donc certaines associations d’alpha­bĂ©tisation comme centres d’insertion socio­professionnelle CISP en Wallonie ou organismes d’insertion socio­professionnelle Ă  Bruxelles. Les formations d’alpha­bĂ©tisation pour demandeurs d’emploi, organisĂ©es par ces associations, sont alors soumises aux rĂšglementations et dĂ©crets des RĂ©gions sur l’insertion socio­professionnelle. Trouve-t-on plus facilement du travail aprĂšs la formation ? L’alpha­bĂ©tisation peut effectivement aider Ă  trouver ou retrouver du travail, mĂȘme s’il ne s’agit pas d’apprendre un mĂ©tier. En effet, suivre une formation non seulement amĂ©liore le niveau des connaissances de base mais surtout donne de la confiance en soi, de l’autonomie, un nouveau dynamisme et dĂ©veloppe un rĂ©seau de relations. L’alpha­bĂ©tisation peut aussi permettre d’accĂ©der Ă  des formations et prĂ©formations professionnelles. Pour ceux qui ont dĂ©jĂ  un emploi, l’alpha­bĂ©tisation peut aussi permettre d’en assurer le maintien ou d’exercer de nouvelles responsabilitĂ©s au sein de l’entreprise. AprĂšs l’alpha­bĂ©tisation, y a-t-il d’autres formations ? Pendant ou aprĂšs une formation en alpha­bĂ©tisation, les personnes qui le souhaitent devraient pouvoir trouver la formation qu’ils dĂ©sirent, que ce soit dans le cadre d’une AFT, d’un CISP/OISP, de l’enseignement de Promotion sociale, de l’IFAPME, du Forem, de Bruxelles Formation, d’associations d’Éducation permanente, etc. Nous constatons que, malgrĂ© le soutien des associations d’alpha­bĂ©tisation, l’accĂšs Ă  une autre formation est parfois trĂšs difficile en raison, notamment, d’une offre insuffisante et de l’augmentation du niveau de compĂ©tences exigĂ©es. Combien y a-t-il de personnes dans les groupes ? Y a-t-il des cours individuels ? Le plus souvent, les cours se donnent en groupe. La dynamique d’un groupe – avec tout ce qu’elle comporte d’échanges, d’écoute, de solidarité  – est importante dans le processus d’apprentissage. La taille des groupes peut varier de 4 Ă  15 apprenants. Il existe Ă©galement des formules de travail individuel et personnalisĂ© en complĂ©ment du travail de groupe ou pour rĂ©pondre Ă  certains cas spĂ©cifiques. Y a-t-il des cours pour les Belges d’origine ? De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les cours ne sont pas organisĂ©s sur base de la nationalitĂ© ou de la langue d’origine. Nous pensons en effet que la mixitĂ© constitue un enrichissement humain et culturel apprĂ©ciable. Bien sĂ»r, il n’y aura pas de Belges dans un groupe d’apprentissage du français oral et il pourra y avoir une majoritĂ© de Belges dans un groupe d’apprentissage de la langue Ă©crite. On constate que les Belges d’origine ont souvent beaucoup de difficultĂ©s Ă  franchir la porte d’un cours d’alpha­bĂ©tisation, difficultĂ©s parfois renforcĂ©es par le fait de se retrouver isolĂ© au sein d’un groupe composĂ© d’immigrĂ©s. Aussi, certaines associations, particuliĂšrement attentives Ă  cette situation, mettent en place diverses initiatives pour faciliter leur participation. Est-ce que ce sont des enseignants qui donnent cours ? Être formateur en alpha­bĂ©tisation est un mĂ©tier spĂ©cifique auquel une formation d’enseignant ne prĂ©pare pas. Il n’existe pas de formation initiale pour les formateurs en alpha­bĂ©tisation. Aussi, leurs premiĂšres formations sont diverses. La majoritĂ© d’entre eux ont un diplĂŽme Ă  orientation pĂ©dagogique ou psychosociale. Quel que soit le diplĂŽme de dĂ©part, enseignant ou non, les formateurs suivent ou devraient suivre des formations spĂ©cifiques au mĂ©tier de formateur en alpha­bĂ©tisation. Quelles sont les formations organisĂ©es pour les formateurs en alpha­bĂ©tisation ? L’enseignement de Promotion sociale organise une formation de formateur en alpha­bĂ©tisation d’une durĂ©e de 1 400 heures, permettant d’obtenir un Brevet d’enseignement supĂ©rieur BES. Lire et Écrire et d’autres associations organisent des modules de formation de base et de formation continuĂ©e spĂ©cifique, de durĂ©es diverses de 12 Ă  plus de 120 heures en fonction des objectifs et du contenu. Dans le cadre de l’insertion socio­professionnelle, Lire et Écrire organise aussi une formation professionnalisante de 600 heures pour des personnes ayant au maximum le Certificat d’études secondaires infĂ©rieures CESI. Y a-t-il des formateurs bĂ©nĂ©voles ? En 2012, les bĂ©nĂ©voles assurent 10 % de l’offre de formation. La majoritĂ© d’entre eux ont un diplĂŽme Ă  orientation pĂ©dagogique. Les bĂ©nĂ©voles permettent aussi d’élargir l’offre et d’ainsi mieux rĂ©pondre Ă  la demande. Le bĂ©nĂ©volat a toute sa raison d’ĂȘtre car il apporte un plus aux actions d’alpha­bĂ©tisation en permettant Ă  des citoyens de s’impliquer dans une action collective. Mais le bĂ©nĂ©volat ne doit pas conduire Ă  dĂ©sengager les pouvoirs publics de leurs responsabilitĂ©s. L’alpha­bĂ©tisation est un droit essentiel dont le financement doit ĂȘtre supportĂ© par l’État. Comme les formateurs salariĂ©s, les bĂ©nĂ©voles sont vivement encouragĂ©s Ă  suivre des modules de formation. Combien y a-t-il de formateurs ? En 2010, dernier chiffre disponible sur cette question, 1 414 personnes se sont impliquĂ©es dans les actions d’alpha­bĂ©tisation dont 863 qui ont exercĂ© des fonctions pĂ©dagogiques. 515, soit 36 % de ces personnes, sont bĂ©nĂ©voles. 94 % d’entre elles travaillent comme formateurs. Cependant, les bĂ©nĂ©voles travaillant souvent Ă  temps rĂ©duit, leur temps de travail reprĂ©sente 2 502 heures de prestation par semaine soit 10 % du temps total. Y a-t-il des formations d’alpha­bĂ©tisation partout en Belgique ? En 2010, 175 associations, une quarantaine de services publics ainsi que prĂšs de 80 Ă©coles de Promotion sociale organisent des actions d’alpha­bĂ©tisation dans plus de 540 lieux rĂ©partis sur l’ensemble de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles. À Bruxelles, des formations sont offertes dans toutes les communes. En Wallonie, en 2010, malgrĂ© le nombre important d’opĂ©rateurs d’alpha­bĂ©tisation, il n’y a qu’un peu plus d’un tiers des communes francophones qui offre effectivement des formations en alpha­bĂ©tisation. En Flandre, il existe 13 centres de formation de base, organisant au besoin des cours dĂ©localisĂ©s, subsidiĂ©s par le ministĂšre de l’Éducation. Comment les candidats apprenants sont-ils accueillis et orientĂ©s par Lire et Écrire ? Chaque personne est reçue en entretien particulier. Elle est orientĂ©e vers le groupe le plus adaptĂ© Ă  sa demande et Ă  ses besoins, en tenant compte des places disponibles dans les associations ainsi que des contraintes d’horaire, de dĂ©placement
 S’il s’avĂšre que l’offre de formation ne correspond pas au projet de la personne, une orientation vers un autre organisme lui est habituellement proposĂ©e. Peut-on s’inscrire Ă  tout moment ? L’accueil et l’inscription sont possibles Ă  tout moment. Les formations dĂ©butent en septembre et en janvier. Dans certaines associations, l’entrĂ©e peut s’effectuer tout au long de l’annĂ©e, en fonction des places disponibles. Est-ce gratuit ? Oui. Sauf auprĂšs de certaines associations qui demandent une participation modique aux frais, de l’ordre de 25 euros par an. Y a-t-il des services de crĂšche-garderie pour les enfants dont les parents suivent une formation ? La plupart des associations n’organisent pas elles-mĂȘmes un service de garderie pour les enfants. Certaines travaillent en partenariat avec d’autres services organisant la garde d’enfants. Mais le plus souvent, c’est aux parents Ă  trouver une solution pour la garde de leurs enfants. En Wallonie, si l’apprenant a un contrat de formation avec le Forem, il pourra bĂ©nĂ©ficier d’une intervention financiĂšre dans les frais de garderie. Ceci n’est pas le cas Ă  Bruxelles. Chaque association possĂšde sa propre organisation. On relĂšve nĂ©anmoins quelques constantes Les horaires de cours proposĂ©s sont diversifiĂ©s pour rĂ©pondre au mieux aux besoins et aux diverses demandes. La majoritĂ© des formations sont organisĂ©es Ă  raison de 4 Ă  8 heures par semaine 44 % et de 9 Ă  12 heures 24 % mais certaines associations proposent des formations de plus de 12 heures. Des groupes d’apprentissage sont organisĂ©s en fonction des niveaux des personnes ou de projets collectifs exemple passer son permis de conduire. Les cours sont organisĂ©s sur base d’une annĂ©e scolaire, en un ou deux modules. Le rythme des formations est gĂ©nĂ©ralement alignĂ© sur le calendrier scolaire. Les activitĂ©s ont parfois lieu dans des locaux dĂ©centralisĂ©s. La majoritĂ© des associations proposent des cours mixtes et accueillent toutes les nationalitĂ©s. Cependant certaines associations s’adressent exclusivement Ă  un public un diplĂŽme Ă  la fin de la formation ? En FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, seul le ministĂšre de l’Éducation est habilitĂ© Ă  dĂ©livrer des diplĂŽmes. Les associations peuvent dĂ©livrer des certificats ou attestations, dont les modĂšles peuvent varier d’une association Ă  l’autre. Cependant tout adulte peut obtenir le Certificat d’études de base. Ce certificat peut ĂȘtre obtenu de trois maniĂšres diffĂ©rentes soit en suivant les modules de l’enseignement de Promotion sociale dĂ©livrant ce diplĂŽme, soit en prĂ©sentant l’épreuve organisĂ©e par l’inspection de l’enseignement primaire, soit en prĂ©sentant un travail de fin d’études Chef-d’Ɠuvre » devant un jury prĂ©sidĂ© par un inspecteur. Les associations d’alpha­bĂ©tisation sont habilitĂ©es Ă  prĂ©parer les candidats Ă  ces Ă©preuves, en partenariat avec l’ on est inscrit, doit-on suivre obligatoirement tous les cours ? L’inscription dans toute formation suppose de la part de l’apprenant, un engagement Ă  participer Ă  l’ensemble des activitĂ©s, Ă  frĂ©quenter rĂ©guliĂšrement la formation, Ă  prĂ©venir de ses absences et Ă  les justifier, bref, Ă  mettre tout en Ɠuvre pour que la formation se dĂ©roule dans de bonnes conditions. De son cĂŽtĂ©, l’association prend Ă©galement l’engagement de tout mettre en Ɠuvre pour dispenser une formation de qualitĂ©. Peut-on arrĂȘter la formation en cours de route ? Toute personne est libre d’arrĂȘter la formation quand elle le souhaite parce que, soit elle estime avoir atteint ses objectifs, soit des problĂšmes personnels l’empĂȘchent de continuer, soit elle n’est pas satisfaite de la formation. Cependant, pour les personnes qui ont signĂ© un contrat de formation dans le cadre de l’insertion socio­professionnelle ou dans le cadre d’un suivi par le CPAS, il est nĂ©cessaire de respecter l’engagement pris et les procĂ©dures prĂ©vues. Peut-on suivre les cours aussi longtemps qu’on le dĂ©sire ? À priori oui. On n’a, de fait, jamais fini d’apprendre Ă  lire. Cependant, sur base d’évaluations rĂ©guliĂšres, l’association et l’apprenant peuvent dĂ©cider que celui-ci est arrivĂ© au terme de son parcours au sein de l’association et doit franchir une nouvelle Ă©tape. Ils peuvent aussi convenir d’un autre type d’activitĂ© ou de formation qui lui conviendra mieux. Les prĂ©sences au cours sont-elles contrĂŽlĂ©es ? Chaque association a son propre mode de fonctionnement Ă  ce sujet. La formation donne-t-elle droit aux allocations familiales ? Oui, mais uniquement pour les personnes de moins de 25 ans si la formation est Ă©talĂ©e sur au moins 5 demi-journĂ©es et 15 heures de cours par semaine. La formation apporte-t-elle un changement au statut de chĂŽmeur ? de bĂ©nĂ©ficiaire du revenu d’intĂ©gration sociale ? d’invalide ? Non. La participation Ă  une formation ne change rien au statut. Les personnes en incapacitĂ© de travail doivent cependant demander une autorisation prĂ©alable auprĂšs du mĂ©decin conseil. Pour les demandeurs d’emploi, les dispenses et les conditions Ă  remplir diffĂšrent selon le type et la durĂ©e de la formation. Les formalitĂ©s Ă  remplir diffĂšrent Ă©galement selon le service rĂ©gional de l’emploi Actiris, Forem dont ils dĂ©pendent. Aucune dispense n’est en principe accordĂ©e lorsque les activitĂ©s du programme de formation n’atteignent pas au moins 20 heures en moyenne par semaine. Les personnes en formation continuent-elles Ă  toucher les allocations de chĂŽmage, du CPAS, de la mutuelle ? Oui, les allocations sont toujours payĂ©es comme auparavant. Les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue OISP ou CISP et qui ont signĂ© un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, bĂ©nĂ©ficient d’une allocation de formation complĂ©mentaire Ă  leurs indemnitĂ©s, d’1 € brut par heure de prĂ©sence au cours. Les frais de dĂ©placement sont-ils remboursĂ©s ? Pour les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue comme OISP ou CISP et qui ont signĂ© un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, les frais de dĂ©placement sont remboursĂ©s. Dans certains autres cas, le CPAS rembourse des frais liĂ©s Ă  la formation dont les frais de dĂ©placement. Peut-on suivre une formation en alpha­bĂ©tisation quand on travaille ? Oui c’est possible, il existe diffĂ©rentes possibilitĂ©s. Si le travailleur dĂ©sire que son milieu de travail ne soit pas informĂ© de sa volontĂ© d’entrer en formation, il existe des cours organisĂ©s en dehors du temps de travail en soirĂ©e ou parfois le samedi matin. Si le travailleur a la possibilitĂ© d’informer son employeur de sa volontĂ© de se former, il peut bĂ©nĂ©ficier des avantages du congĂ©-Ă©ducation payĂ©, qui permettent de suivre la formation en journĂ©e et de s’absenter du travail tout en maintenant la rĂ©munĂ©ration normale payĂ©e au moment habituel ; ou de suivre la formation en soirĂ©e et de pouvoir rĂ©cupĂ©rer les heures suivies en formation pendant le temps de travail. L’employeur bĂ©nĂ©ficiera d’un remboursement par heure de congĂ©-Ă©ducation prestĂ©e pour suivre la formation. Certaines formations destinĂ©es aux travailleurs sont organisĂ©es de maniĂšre collective, en collaboration avec les organisations syndicales et les employeurs, via des nĂ©gociations de conventions, ou via une participation d’un fonds sectoriel de formation. Est-ce que venir en formation peut entrainer des ennuis ? Non. Cependant, pour les apprenants qui suivent les cours dans une association reconnue comme OISP ou CISP et qui ont signĂ© un contrat de formation avec le Forem ou Bruxelles Formation, il est important de veiller Ă  bien assurer tous les suivis administratifs nĂ©cessaires, notamment auprĂšs des organismes payeurs, en vue d’éviter des difficultĂ©s et des retards de payement. De plus, pour ces apprenants, il importe de respecter le contrat signĂ©, notamment en ce qui concerne les procĂ©dures de rupture de ce contrat. Peut-il arriver de refuser quelqu’un ou d’exclure une personne des cours ? Les associations sont Ă  priori ouvertes Ă  toute personne, sans discrimination. Des personnes peuvent cependant ĂȘtre refusĂ©es », et seront alors rĂ©orientĂ©es dans la mesure du possible s’il n’y a pas de place ; si, aprĂšs l’entretien d’accueil, il s’avĂšre que l’offre de l’association ne rĂ©pond pas Ă  la demande de la personne niveau trop Ă©levĂ©, etc. ; s’il s’avĂšre que la personne n’est pas prĂȘte Ă  accepter les rĂšgles de fonctionnement de l’association telles que le travail en groupe, la mixitĂ©, etc. MĂȘme si toute exclusion est un Ă©chec, il peut effectivement arriver qu’un opĂ©rateur soit amenĂ© Ă  mettre fin Ă  la formation d’une personne qui ne respecterait pas les rĂšgles de civilitĂ© Ă©lĂ©mentaires vol, violence
 ou dont les problĂ©matiques ne peuvent ĂȘtre prise en charge par l’association assuĂ©tudes
. Le plus souvent, l’opĂ©rateur a dĂ©fini ces conditions dans un rĂšglement ». En savoir plusOĂč peut-on trouver des informations supplĂ©mentaires ?En Belgique francophone Ailleurs sur le prĂ©sent site. Sites web nourris par des opĂ©rateurs d’alpha­bĂ©tisation ou les pouvoirs publics en charge de la question BibliothĂšques publiques et alpha­bĂ©tisation ComitĂ© de pilotage sur l’alpha­bĂ©tisation des adultes Lire et Écrire Ă©dite une lettre Ă©lectronique d’information mensuelle Ă  l’intention des acteurs et sympathisants du secteur. Pour vous y abonner, introduisez votre adresse e-mail dans le formulaire prĂ©sent en bas de chaque page de notre site web. Lire et Écrire publie le Journal de l’alpha quatre fois par an pour informer les intervenants du secteur et susciter des dĂ©bats pĂ©dagogiques et politiques liĂ©s Ă  l’alpha­bĂ©tisation des adultes. Lire et Écrire a publiĂ© un Cadre de rĂ©fĂ©rence pĂ©dagogique pour l’alphabĂ©tisation, document tĂ©lĂ©chargeable sur ce site dĂšs la fin de l’annĂ©e 2017. Chaque annĂ©e, dans le cadre de l’accord de coopĂ©ration sur l’alpha­bĂ©tisation des adultes conclu entre la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles, la RĂ©gion wallonne et la Commission communautaire française de la RĂ©gion de Bruxelles-Capitale, le ComitĂ© de pilotage permanent sur l’alpha­bĂ©tisation des adultes Ă©dite un État des lieux de l’alpha­bĂ©tisation en FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles. On y trouve de multiples informations sur les actions d’alpha­bĂ©tisation, leurs enjeux et l’analyse des politiques menĂ©es. On peut aussi y lire la prĂ©sentation d’initiatives spĂ©cifiques et l’analyse des enjeux et des politiques menĂ©es, etc. Ces brochures sont tĂ©lĂ©chargeables sur le site du ComitĂ© de pilotage sur l’alpha­bĂ©tisation des Flandre De federatie Centra voor basiseducatie fĂ©dĂ©ration des Centres d’éducation de base Ă©dite un site les pays francophones industrialisĂ©s en France ANLCI Agence nationale de lutte contre l’illettrisme en Suisse Association Lire et Écrire au QuĂ©bec Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition fĂ©minineEn Europe Lire et Écrire et 15 partenaires ont participĂ© au rĂ©seau europĂ©en de l’alpha­bĂ©tisation Eur-Alpha, dont l’ensemble du travail et des actions rĂ©alisĂ©es entre 2009 et 2012 est disponible en le monde L’Unesco a créé un Portail de l’alpha­bĂ©tisation. On y trouve de nombreux documents sur l’analyse de l’analpha­bĂ©tisme dans le monde, les statistiques internationales, les enjeux de l’alpha­bĂ©tisation, la prĂ©sentation et l’analyse des politiques et des orientations pĂ©dagogiques, et de nombreuses recherches dans le plus
 Pour vous aider dans vos recherches et dĂ©couvrir une documentation riche et dĂ©taillĂ©e, le Centre de documentation du Collectif Alpha vous ouvre ses portes et son site web. Si une de vos questions n’a pas trouvĂ© de rĂ©ponse
 N’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter. Quand on est sec et nerveux ? - 10 kilos par rapport a ma taille alors t'es trop drole mec continue Deja c quoi ton alimentation dis moi tes repas ? Le 26 juin 2015 Ă  001713 paulus31 a Ă©crit Deja c quoi ton alimentation dis moi tes repas ?J'ai toujours mangĂ© sain, pates, riz viande etc je bois pas de boisson sucrĂ©es ou quoi pas trop de lĂ©gumes mais des fruits j'up ce topic qui m'intĂ©resse! tu peux sortir tes abdos le matin , le soir , un peu comme ton cheien quand il doit faire sa crotte ? finalement ya peu de difference bah rapidement si tu les fait rĂ©guliĂšrement Le 26 juin 2015 Ă  001928 baten_kasos a Ă©crit tu peux sortir tes abdos le matin , le soir , un peu comme ton cheien quand il doit faire sa crotte ? finalement ya peu de differencec'est tellement nul que tu m'as fait sourire Le 26 juin 2015 Ă  002008 Hommaginaire a Ă©crit bah rapidement si tu les fait rĂ©guliĂšrementc-Ă -d ? C'est flou rapidement Il faut en faire combien par jours? 2 mois avec un exercice quotidien Deja est ce que ta un ventre plat ?Quand tu contracte des abdos tu sens les diffĂ©rents abdos ?Bois tu beaucoup d'eau ? Pour des gros abdos volumineux = Salle de muscu Manger des pates et du riz ce n'est pas manger sain Nous ne sommes pas fait pour manger çaDe + pates et riz c'est ce qui fait prendre facilement du gras 2 mois paulus je bois que de l'eau et un peu de redbull j'ai une toute petite couche de gras vers le bas du bide mais j'imagine que c'est normal NON complet c bon,Apres faut pas en manger comme un porc Victime de harcĂšlement en ligne comment rĂ©agir ?

combien de temps pour écrire 10 pages